Les élèves de 3ème cycle nous racontent leur parcours

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mozaïque grands élèves
Accroche

Vingt quatre élèves ont obtenu leur Certificat ou Diplôme d'Études Artistiques en 2024-2025. La remise de diplôme a eu lieu lors du concert d'ouverture de saison le vendredi 3 octobre 2025. L'occasion de les découvrir et de revenir sur leur parcours artistique au sein du conservatoire Quincy Jones.

L'année 2024-2025 fut particulièrement riche pour les élèves de 3ème cycle avec :

  • 12 élèves ayant obtenu le Certificat d’Études Musicale (CEM) 🎶🥁
  • 5 ayant obtenu le Certificat d’Études Chorégraphiques (CEC) 🕺💃
  • 7 ayant obtenu le Diplôme d’Études Musicales (DEM). 🎻🎷

Pour information, le DEM permet de s'orienter vers une carrière artistique professionnelle. Le CEM quant à lui, permet de conclure le parcours de pratique artistique amateur au conservatoire.

Pour le Théâtre, des élèves présenteront leur CET (Certificat d’Études Théâtrales) en 2025-2026.

Un parcours artistique riche en découvertes et rencontres

Ces diplômes marquent la fin d’un parcours au conservatoire, mais également le début de nouvelles aventures artistiques et de nombreux projets. Quatre élèves nous partagent leur parcours. Nous remercions vivement les élèves et l’ensemble de l’équipe pédagogique, technique et administrative pour cette belle réussite collective !
 

Ailen Kutnowski Prati – Improvisation jazz (DEM)

 J'ai découvert le conservatoire par l'intermédiaire de mon professeur Jean-Luc Fillon, un artiste de jazz multi-instrumentiste qui a enregistré plusieurs albums avec des propositions super originales. Je le suis depuis des années, depuis la Patagonie argentine. Mon parcours s'est principalement articulé autour du jazz et des musiques improvisées, ainsi que du cor anglais avec Stéphane Morvan, maître exceptionnel et soliste de l'orchestre Les Siècles. Le travail du piano jazz avec Benoît de Mesmay a également été très significatif.

Au-delà des compétences purement artistiques, ces années au conservatoire m'ont apporté de nombreux bénéfices. J'ai pu trouver mon propre son avec le cor anglais, et ma participation aux ateliers m'a permis de progresser énormément en tant que soliste. Surtout, j'ai gagné un immense plaisir à faire de la musique partagée et j'ai approfondi ma culture générale en découvrant des musiques du monde entier.

Aujourd'hui, en tant que professeure de jazz dans un autre conservatoire, je me rends compte à quel point je peux appliquer ce que j'ai appris ici : une manière de faire de la musique en respectant les racines de chaque genre, avec de nombreux détails, et une façon de la transmettre aux élèves avec beaucoup de joie. C'est ce que mes trois maîtres – Jean-Luc Fillon, Stéphane Morvan et Benoît de Mesmay – m'ont transmis.

Je tiens à remercier le Conservatoire, un lieu véritablement merveilleux, doté d'une médiathèque très complète et d'un auditorium avec des techniciens de grande qualité.

 

Alexandre Met – Violon (DEM)

Comment avez-vous découvert le conservatoire ?

Mes parents en avaient entendu parler par des proches à eux, qui leur ont fait de très bons retours. Ils ont décidé de m’inscrire à l’éveil musical, je devais avoir 6 ans à ce moment-là. Après une année, il a fallu choisir un instrument. Le choix a été assez évident pour moi : je savais que je voulais faire du violon ; je trouvais le son de l’instrument captivant.

Quel a été votre parcours ?

J’ai d’abord suivi le cursus classique avec un premier cycle, puis un deuxième cycle. Puis en 2022 je suis rentré en Cycle à Orientation Professionnelle (COP). Cette formation m’a permis d’approfondir beaucoup de choses, tant d’un point de vue technique que musical. À l'issue de ce cycle, j’ai obtenu mon Diplômes d’Études Musicales (DEM), avec la mention Très Bien.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Après réflexion, je pense que cela a été la Vivaldi Week, organisée en décembre 2023. J’aime beaucoup la musique baroque, et cet événement m’a permis d’accompagner le violoniste Hervé Walczak-Le Sauder, qui jouait en soliste les Quatre Saisons. C’était la première fois que j’accompagnais un soliste, et que je jouais dans son entièreté un tel chef-d'œuvre !

Dans quel domaine avez-vous particulièrement progressé au niveau artistique ?

Je dirais surtout dans l’interprétation, la musicalité. C’est un travail plus “intérieur”, moins technique, mais qui demande d’affiner son sens de l’écoute, sa sensibilité. Ce n’est pas toujours évident à expliquer, mais c’est ce qui me fait vibrer quand je joue, et j’ai cherché à le cultiver au fil des années.

En dehors des compétences artistiques, y a-t-il eu d’autres retours positifs pour vous ?

Oui, énormément ! Apprendre la musique classique, c’est exigeant, mais ça apprend aussi à être plus rigoureux, plus concentré, à mieux gérer son stress. Et même si le trac ne disparaît jamais complètement, on apprend à le maîtriser, à être plus à l’aise en public. Et au-delà de tout ça, on fait de très belles rencontres : des professeurs, des amis, mais surtout des musiciens avec qui on partage beaucoup, sur le plan artistique, comme sur le plan humain.

Quelles sont vos perspectives artistiques ?

Je ne compte pas en faire mon métier, mais je n’ai aucune envie d’arrêter non plus. Je veux continuer à jouer, à participer à des orchestres, à faire de la musique de chambre, à partager ! C’est une passion trop importante pour que je la mette de côté.
 

Rose Pereira-Stalin – Danse classique (CEC)

J’ai commencé la danse au conservatoire Quincy Jones à l’âge de quatre ans. Durant mes premières années de danse au conservatoire, je me suis sentie en sécurité et entourée ce qui m’a permis au fur et à mesure de prendre confiance en moi. J’y étais à ma place.

Très tôt, la danse a pris de l’importance dans ma vie. Visiter l’Opéra Garnier à Paris, assister à des ballets (Gisèle, Casse-Noisette…), admirer les costumes et voir le film animé Ballerina, tout ceci a confirmé mon choix de la danse classique : cela me faisait simplement rêver.

En 6ème, j’ai intégré une classe à horaires aménagés danse (CHAD) en dominante classique au collège Jules Ferry à Mantes-la-Jolie. Pendant quatre ans, j’ai adoré participer aux différents projets, spectacles mêlant danse, musique et chant. Ces années en CHAD au rythme soutenu m’ont permis de gagner en autonomie, en rigueur et en efficacité. Cela m’a permis également de découvrir la danse jazz, de développer ma culture et ma créativité avec des ateliers chorégraphiques, des cours de musique, des stages de danse, des conférences et des spectacles proposés par le conservatoire.

Moments phares au conservatoire

Durant ces années de danse au conservatoire, j’ai connu quelques événements phares comme le spectacle de fin d’année en juin 2022 au Théâtre de la Nacelle, salle de spectacle d’Aubergenville. Nous avions tellement répété que les pas des différentes chorégraphies semblaient gravés en moi. Mon corps savait où il allait. Il fallait juste le laisser faire. C’était la première fois que je montais sur scène sans véritable appréhension. Nous avions dansé une courte partie du Lac des cygnes de Noureev, ballet que j’ai eu la chance de voir ensuite à l’Opéra Bastille à Paris en juin 2023 : c’était magique !

Un autre moment phare au conservatoire s’est déroulé lors d’un stage en danse contemporaine avec un danseur et chorégraphe. Un autre univers s’est ouvert à moi qui m’a beaucoup plu.

Ce que les cours de danse au conservatoire m’ont apporté et m’apportent encore aujourd’hui, c’est l’esprit de troupe entre danseuses. Nous nous connaissons depuis des années. Nous nous soutenons dans l’effort et sommes à l’écoute les unes des autres. C’est cette cohésion de groupe qui m’apporte une de mes plus grandes joies dans ma vie.

L'avenir

Je n’ai jamais envisagé de tenter de devenir danseuse professionnelle, car j’ai d’autres ambitions. Mais la danse me passionne, j’en ai besoin physiquement comme moralement pour me sentir équilibrée. J’aime le mouvement. J’envisage d’ailleurs de continuer la danse dans les années à venir même si mes études risquent de m’éloigner de mon conservatoire d’origine. Je vais également retourner bientôt à l’Opéra Bastille en juin voir La Belle au bois dormant de Noureev. Je suis très impatiente tant j’ai été impressionnée par les danseurs de l’Opéra de Paris. J’espère y voir un jour La Bayadère de Marius Petipa.
 

Thomas Le Bris – Chant lyrique (CEM)

Comment avez-vous découvert le conservatoire ? Quel a été votre parcours ?

J'ai découvert le conservatoire en cherchant quels étaient les conservatoires près de là ou j'habitais. Je suis entré en chant lyrique et ai fait le cursus jusqu'au CEM. J'ai tout de même loupé 3 fois ma fin de 1er cycle en chemin. J'ai aussi participé au projet des Atrides, puis à la comédie musicale "des parapluies à Broadway", à divers projets baroques... Suite à la comédie musicale, j'ai intégré l'atelier de MAA de Sylvie Loche. J'ai également fait un an de piano avec Xavier Botthé, mais n'ai pas pu continuer, à mon grand regret.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Mon meilleur moment restera mon CEM. Dans mon spectacle, il y a un moment où je me suis assis et je me suis rendu compte que j'étais heureux sur scène. L'annonce de ma mention m'a ravi également.

Dans quel domaine avez-vous particulièrement progressé au niveau artistique ?

J'ai beaucoup progressé en chant lyrique, évidemment, mais également en chant MAA et en théâtre. Et en piano puisque je partais de rien.

Quelles sont vos perspectives artistiques ?

Je souhaite continuer à progresser dans le chant lyrique (et monter les Dichterliebe), dans le chant MAA (pour me produire dans des bars... mais d'abord progresser en guitare, et comédie musicale (rejoindre une troupe), en amateur. Je tiens à remercier une nouvelle fois toutes les personnes qui ont été impliquées dans mon CEM : les artistes, les professeurs, mais également toute l'équipe technique.

 

 

 

Infos pratiques

Diplômés 2024-25

DEM

  • Rémi Beloeuvre, orgue
  • Alexandre Durivault, violon
  • Fatiha Guebli, alto
  • Malo Kasprik, violon
  • Ailen Kutnowski Prati, impro jazz
  • Alexandre Met, violon
  • Clarisse Sermonat, saxophone

CEC

  • Assouane Akoumi, danse classique
  • Adriana Couton, danse classique
  • Noa Kenzi, danse jazz
  • Laura Lepain, danse jazz
  • Rose Pereira-Stalin, danse classique

CEM

  • Ophélie Allanic, harpe
  • Salena Aoumeur, percussions
  • Noa Carvalho, saxophone
  • Joakim Chauliac, trompette
  • Clara Chaumerliac, flûte traversière
  • Ludovic Grandière, écriture
  • Elsa Héricher, harpe
  • Thomas Lebris, chant lyrique
  • Ilan Lenette, percussions
  • Nina Ostrowsky, piano
  • Mathilde Saru, chant lyrique
  • Oscar Seillier-Ravenel, batterie
  • Leo Albold, projet personnel guitare basse